Le lâcher-prise
- saida990
- 15 juin 2016
- 2 min de lecture
On a déjà beaucoup écrit sur le sujet. Des textes aussi simples que complexes.
Je vais simplement vous faire part de mes expériences. Oui, parce que moi aussi, je dois encore m'entraîner ;-)
Dimanche dernier (12 juin 16), en matinée, j’ai eu l’intuition d’organiser un genre de défi sur 21 jours pour ancrer le lâcher-prise dans le quotidien. Sur Facebook. J’ai été amenée à l’exercer, mon lâcher-prise, moi qui aime organiser, prévoir, planifier…Du coup, en fin d’après-midi, l’événement était lancé ! Et plus d’une centaine de personnes y participent, de près ou de loin. Juste « Waow ! »
Lâcher prise ne signifie pas renoncer, abandonner, baisser les bras. Cela signifie plutôt observer la situation d’un autre point de vue, changer de perspective, regarder au-delà.
C’est accepter que tout n’est pas en notre pouvoir. Et, dès lors, voir ce que l’on peut changer concrètement nous-même, que cela soit dans nos comportement, dans notre façon de nous exprimer, dans nos attitudes, dans nos réactions, dans notre manière de recevoir.
Le lâcher-prise aide
à se reconnaître soi-même (et le besoin de reconnaissance, de validation par l’extérieur s’en va)
à reconnaître nos propres valeurs, nos propres compétences (et le manque de confiance en soi disparaît)
à vivre autrement et plus sereinement nos relations (familiales, parentales, amoureuses, amicales, professionnelles, etc…)
à accueillir autrement les maladies, les départs (et la souffrance, signe de résistance, disparaît)
à prendre en main notre hygiène de vie, dans ses différentes sphères (physique, mentale, émotionnelle, spirituelle…)
à être en pleine possession de nos moyens, puisque nous ne nous mettons pas la pression
à avoir une véritable vue d’ensemble par rapport à une situation donnée, à prendre de la hauteur
à se pardonner
à s’ouvrir à ce qui se présente à nous
à être présent pour les autres, en acceptant qu’ils aient leur chemin à parcourir, leurs expériences à vivre (quelles qu’elles soient)
à rester dans le présent, sans ruminer le passé ou imaginer le futur
Comment réagir ? Que peut-on mettre en place lorsque l'on sent « l’irritation » poindre son nez ? Lorsque la résistance se manifeste ? Car tout est là, dans la résistance, c’est ce qui nous fait mal.
Quelques petits « trucs » : respiration consciente / visualisation / petit mot ou geste qui sert d’alarme / méditation / balade dans la nature / activité qui permet de se changer les idées, afin de « se détacher » du souci…
Tout d’abord, il est nécessaire de garder à l’esprit que, comme pour tout changement, toute amélioration que l’on souhaite apporter dans sa vie, il est nécessaire de « s’entraîner régulièrement ». Et oui, cela ne tombe pas du ciel :-)
Donc, vous connaîtrez probablement des moments de doute, de fatigue, d’interrogations, de désillusions…Qu’importe…faites une pause et analysez la situation. Voulez-vous y « parvenir » trop vite ? Abordez-vous trop rapidement un « gros » morceau ?
Respectez votre rythme, afin d’installer durablement le lâcher-prise. Soyez tolérant envers vous, doux aussi, et bienveillant…
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